Andréanne Robert prend le chemin de la prison.
Pour des gestes de nature sexuelle commis sur cinq élèves en 2017, le juge Conrad Chapdelaine l'a condamné à 13 mois de détention.
L'ancienne enseignante de l'école secondaire du Triolet avait reconnu ses crimes en janvier dernier, soit : transmettre du matériel sexuellement explicite et inviter à avoir des contacts sexuels.
Aujourd'hui, Andréanne Robert a dit au juge Chapdelaine être désolée d'avoir brisé la confiance qui lui était accordée, reconnaître les répercussions de ses gestes et vouloir tourner la page.
La voix chevrotante, elle a ajouté : « Ça fait trois ans que je n'ai pas de vie ».
L'ancienne enseignante, qui a depuis entrepris des études en environnement à l'Université Laval, devra aussi se soumettre à une série de conditions à sa sortie de prison.
Elle devra notamment fournir un échantillon d'ADN et son nom sera inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité.
Au début de l'audience, Andréanne Robert a par ailleurs reconnu s'être présentée à la Fête du lac des Nations en juillet 2018, brisant ainsi une condition qu'elle devait respecter.
Une somme de 250 $ a été confisquée sur le dépôt de 2000 $ versé dans son affaire.