Dans un contexte de changements climatiques, d'explosion des coûts d'entretien d'infrastructures et de capacité de payer plus limitée pour les contribuables, la Ville de Sherbrooke veut se doter d'une politique de gestion des actifs qui sera précédée par des consultations publiques.
Dans les dernières semaines, le conseiller indépendant Paul Gingues avait d'abord demandé un moratoire sur les nouveaux projets d'infrastructures et on le référait à la Commission des finances. C'est au sein de cette instance que la question des dépassements de coûts sera abordée de front.
Le maintien d'actifs comporte une définition très large allant des ponts, égouts, routes, bâtiments mais aussi les parcs et même, les services offerts dans le présent et le futur.
La Ville souhaite d'abord qu'elle s'inscrive dans un souci d'équité intergénérationnelle La Ville de Kelowna en Colombie-Britannique a entre autres été citée en exemple par ses gains d'efficience et de contrôle de coûts.
La directrice adjointe de la Ville Guylaine Boutin a expliqué que la politique locale pourrait comporter 5 priorités ou axes: la prestation et les niveaux de services, le développement durable et les changements climatiques, le développement d'une approche globale impliquant tous les services (dont les technologies de l'information), la responsabilité financière de même que l'innovation et l'amélioration continue.
Des questions ont été posées par le conseiller Paul Gingues relativement à la possibilité de se départir de certains bâtiments ou actifs.
Dans les prochaines semaines, il sera aussi question de gestion du risque.