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Ratés de SAAQclic: «n'importe qui pouvait annuler une infraction en ligne»

Ratés de SAAQclic: «n'importe qui pouvait annuler une infraction en ligne»
Un camion routier / Getty images/Dominik Bindl

Le 31 mars, toutes les plaques d’immatriculation des camionneurs routiers et des véhicules commerciaux devront être renouvelées. Est-ce que la chaîne d’approvisionnement pourrait être compromise en raison des problèmes de SAAQclic?

Le président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec, Jean-Claude Daignault, estime que ses membres subissent des conséquences réelles sur terrain en raison des derniers déboires de la SAAQ. 

«Oui, on nous disait que le nouveau système informatique allait être super bien, on nous avait promis que ça règlerait la plupart des problématiques», raconte-t-il.

Le système est rempli d’erreurs selon lui. 

«On se rend compte qu’on a par exemple un camion est en face de nous, alors que le système nous dit que c’est un taxi. On a des permis de conduire non valides, alors qu’ils ont été payés. Je ne vous cacherai pas que des constats d’infractions, qui ont été émis, n’auraient peut-être pas dû être émis et vice versa. Une des aberrations trouvée: n'importe qui pouvait annuler une infraction de n'importe qui en ligne.»

Écoutez Claude Daignault au micro de Nathalie Normandeau parler du quotidien de ses membres, alors qu'ils vivent directement les conséquences des lacunes de la SAAQ.

Plus avec Nathalie Normandeau

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