Le cancer des ovaires est le cinquième cancer le plus fréquent chez les Canadiennes et le cancer gynécologique le plus meurtrier. Heureusement une chaire de recherche de l'Université de Sherbrooke tente de trouver des alternatives à la chimiothérapie, qui laisse des séquelles aux patientes.
La professeure-chercheuse au Département d'immunologie et de biologie cellulaire Marilyne Labrie travaille entre autres sur des traitements en immunothérapie dans sa recherche fondamentale.
Le problème, c'est que ce typoe de cancer est très sournois parce les femmes atteintes ont peu de symptômes et que par manque de fonds, la recherche à ce sujet a peu évolué depuis les années 80.
Le diagnostic à un stade avancé, le développement d'une résistance thérapeutique et le manque d'approches thérapeutiques efficaces demeurent les plus grands défis associés à son traitement, selon la professeure Labrie.
La bonne nouvelle, c'est que l'Université de Sherbrooke a aussi recu un financement de l'ordre de plus de 400 000 $ provenant de la Fondation canadienne pour l'innovation permettra à Pre Marilyne Labrie et son équipe de bâtir une plateforme de multi-omique, pour analyser les protéines de la tumeur et proposer des plans de traitement personnalisés.