C'était le début, jeudi, de la commission parlementaire portant sur le projet de loi 23.
Ce projet porte sur la réforme qui donne, notamment au ministre de l’Éducation, le pouvoir d’annuler les décisions des centres de services scolaires du Québec, de nommer leurs directeurs généraux et d’avoir son mot à dire sur la formation continue des enseignants.
Associations, syndicats, organismes et experts invités viendront déposer leur mémoire et défileront à l’Assemblée nationale jusqu’à mardi.
Nicolas Prévost, président de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement, vient expliquer sa position au micro de Philippe Cantin.
«Nous, on accueille assez positivement le projet de loi 23, mais quand même avec certaines nuances qui sont importantes, entre autres, sur le mécanisme du suivi et les pouvoirs du ministre qui vont trop loin pour nous.»
«Si le ministre se base sur des choses qui sont léglislatives, on n'a pas de problème. Mais dans le projet de loi, on peut lire que ça peut aller «jusqu'à la satisfaction ou non du ministre.» Là, nous, on ne veut pas aller dans ce sens-là.»
On écoute Nicolas Prévost...