Cela fait des décennies que les relations sont assez tendues entre le Canada et l’Inde.
Mais, depuis que le premier ministre Justin Trudeau a affirmé publiquement, lundi, que New Delhi serait derrière l’assassinat de Hardeep Singh Nijjar, un leader sikh établi à Vancouver, le torchon brûle.
Au micro de l'animateur Patrick Lagacé, Thomas Juneau, professeur agrégé à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, expert en sécurité nationale et spécialite du Moyen-Orient, commente le dossier.
«Depuis des décennies, le gouvernement indien est très irrité par sa perception que le Canada est mou, si on veut, en termes de son approche sur la question des séparatistes sikhs.
«Le gouvernement indien voudrait que le Canada prenne une ligne beaucoup plus dure pour empêcher cet activisme (au Canada). La réponse du gouvernement canadien, en théorie, est la bonne... En pratique, on peut s'en reparler... Mais, en théorie, la réponse c'est non. On est dans une démocratie.»
Écoutez l'intégralité des propos de Thomas Juneau.