Est-ce que la pénurie d’Ozempic vous touche?
C’est la question que pose l’animatrice Marie-Eve Tremblay, en remplacement de Nathalie Normandeau à ses auditeurs, accompagnée de son invité, Benoit Morin, président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.
Selon ce dernier, le Collège des médecins, l'Ordre des infirmières et l'Ordre des pharmaciens du Québec recommandent à tous les professionnels de la santé de limiter autant que possible la prescription de ce médicament et de se tourner vers d'autres options.
«Les gens sont inquiets. Est-ce que comme pharmacien, je suis inquiet? Pas vraiment. On est surtout débordés par la quantité de patients qu'on doit changer de traitement. Donc c'est une situation difficile. C'est difficile pour les patients. C'est difficile pour les pharmaciens, mais pas inquiet dans le sens qu'on a des alternatives qui sont encore disponibles pour le moment. Il y a d'autres médicaments dans la même famille que les autres qui sont aussi efficaces, qui vont traiter le diabète de type deux dans certains cas, qui peuvent aussi traiter la perte de poids.»