Le gouvernement du Québec a bonifié, mercredi, son offre salariale au Front commun, à la FAE et à la FIQ dans le cadre des négociations avec les syndiqués du secteur public.
Offre unaniment refusée.
En fin d'après-midi, le Front commun a déclaré que sans une clause garantissant la protection du pouvoir d'achat et un rattrapage salarial, il n'y aura pas d'entente. La grève prévue du 8 au 14 décembre est donc maintenue jusqu'à nouvel ordre.
En début de soirée, la présidente de la FIQ, Julie Bouchard a elle aussi dit non à cette offre.
Puis, en fin de soirée, la FAE a été dans le même sens, tout en précisant qu'elle allait faire une contre-offre au gouvernement.
Les nuances
Le gouvernement dit qu'il a fait une offre de 16,7 % d'augmentation de salaire, les syndicats disent que c'est 12,7 %.
Dans les faits, le 12,7 % représente l'augmentation minimale que tous les syndiqués toucheraient si l'offre est acceptée.
Le 4 % d'écart servira à des offres dites différenciées (2,5 %) et comprend le montant forfaitaire de 1000 $ pour la première année (1,5 %). Certains corps de métiers recevraient plus que l'offre de base faite à tout le monde.
L'animateur Patrick Lagacé accueille l'ex-président de la CSN, Jacques Létourneau, qui commente la situation et qui estime qu'au plan salarial, les deux parties «sont loin.»
On l'écoute...