Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont en hausse de 5 % au Québec en 2021 après la baisse importante qui a eu lieu lors de la pandémie de COVID en 2020.
Écoutez l'analyse de Catherine Morency, titulaire de la chaire Mobilité à Polytechnique, au micro de Patrick Lagacé.
C'est ce qui est ressorti du rapport de l'inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre dévoilé mercredi.
Le ministre de l'Environnement du Québec, Benoit Charette, s'est montré optimiste pour l'avenir notamment grâce à la chute des ventes de véhicules à essence combinée à l'électrification des transports.
Catherine Morency, elle, ne voit pas les choses du même oeil.
«On n'a pas un bon bilan. Je sais pas pourquoi on s'excite comme ça sur ces statistiques...»
«Je pense qu'aussi on néglige le fait que construire un véhicule, ça a un impact sur les comportements et ça a un impact sur les gaz à effet de serre, même si ce n'est pas à l'intérieur des frontières québécoises. Ça, ça serait intéressant qu'on ait un discours qui est à l'échelle mondiale parce que l'enjeu est mondial. Je pense aussi que quand on lit des choses comme on réussit à stabiliser l'augmentation de la croissance du parc de véhicules, c'est un peu inquiétant, parce qu'on ne contrôle pas non plus la composition de ce parc.»
