Pour ou contre le retour du crayon et de la craie en classe?
C'est la question que pose Nathalie Normandeau à ses auditeurs et à Emilio Norcia, ex-directeur d'école.
De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer l'omniprésence - et les risques qui y sont associés - des écrans en classe dans les écoles.
Des États comme la Suède ont même commencé à réduire l'utilisation des écrans qu'ils tiennent en partie responsables des résultats décevants en lecture.
Certaines personnes, selon des études, auraient même carrément des difficultés avec leur calligraphie, car ils n'ont pas assez écrit avec le «bon vieux crayon».
«Il faut avoir un juste milieu. Il n'y a rien qui empêche une enseignante ou un enseignant de faire des activités pédagogiques avec un crayon en classe, que ce soit en première, deuxième, troisième année du primaire et même au secondaire. Encore là, il faut que la personne, l'enseignant qui est le responsable puisse dire: "Aujourd'hui, on fait une activité en utilisant le crayon." Il a raison. On constate, après les études, que certains individus, certaines personnes ont une difficulté au niveau de la motricité fine à manipuler le crayon. Alors c'est sûr et certain. Il faut faire attention pour avoir un juste milieu. Il faut avoir un équilibre dans tout ça.»