Les cas de squatteurs se multiplient à Sherbrooke et un propriétaire d’immeubles dénonce le phénomène qui prend de l’ampleur depuis quelques années.
Mardi, les policiers et les pompiers ont dû intervenir dans un de ses immeubles de la rue Bowen, où des individus s’étaient introduit, déplore Sébastien Manseau, président des Services Gest-Immo.
«Quand les policiers sont arrivés, les gens avaient eu le temps de partir», relate l’homme d’affaires.
Le bâtiment a été incendié et la compagnie est en attente d’un permis de démolition de la Ville de Sherbrooke.
Source: Tirée de facebook
Les squatteurs trouvent toutes sortes de moyens pour pénétrer illégalement dans ses immeubles. Ils ne se contentent plus de bâtiments inoccupés, ajoute M. Manseau.
«Ils grimpent et trouvent des choses pour monter et passent dans une faille. Ils arrachent des panneaux. C’est assez fréquent depuis deux ans», dit-il au micro de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Ils s’installent dans des halls d’entrée. Ils endommagent des propriétés habitées et se cachent dans des sous-sols.»
Réparer les dommages
Services Gest-Immo doit dépenser des dizaines de milliers $ pour réparer les dommages et pour sécuriser des lieux.
La police de Sherbrooke intervient rapidement en fonction des urgences sur leur territoire et la collaboration est bonne, assure M. Manseau.
«Nous n’intervenons pas, car nous ne savons pas à qui nous avons affaire», dit-il.
«Même les policiers ne prennent pas de risque.»
Les problèmes de santé mentale sont très souvent la cause de l’itinérance, selon M. Manseau.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.