Dans son budget présenté cette semaine par la ministre des Finances, Chrystia Freeland, le gouvernement Trudeau est prêt à «explorer de nouvelles mesures pour élargir l'accès aux produits de financement pour les communautés issues de la diversité». Conséquemment, il serait possible pour certains de contracter un «prêt hypothécaire islamique».
Qu'est-ce qu'un prêt hypothécaire islamique et qu'est-ce que cela représente concrètement?
Cela vous dérange-t-il qu'on marie finances et religion, alors que le Québec est un État laïque?
Écoutez l'entrevue de Martin Champoux, député de Drummond pour le Bloc Québécois et porte-parole en matière de laïcité au micro de Nathalie Normandeau vendredi matin, sur le fameux «prêt hypothécaire islamique».
«Ceci étant dit, là où on a un sérieux problème, c'est que dans une société, dans un pays qui se dit laïque, on s'apprête à modifier les lois fiscales, les lois hypothécaires, pour inclure ce concept-là. Et ça, pour nous, c'est vraiment une façon de faire rentrer des principes religieux à l'intérieur même de la législation d'un État et d'un État laïque. Et ça, c'est là que c'est un dangereux précédent. C'est une porte qui s'ouvre et qui risque d'ouvrir la porte à d'autres demandes par la suite.»