L'ancien maire de Sherbrooke, Steve Lussier, s’est dit surpris d’apprendre l’existence d’un rapport sur l'ingérence et la microgestion au comité exécutif de la Ville de Sherbrooke pendant les années 2021 et 2022.
M. Lussier dit ne pas avoir lu le fameux rapport, mais il a pris connaissance de l’article de La Tribune paru à ce sujet la fin de semaine dernière.
Invité à réagir sur les ondes du 107,7 Estrie, M. Lussier a souligné l'importance d'une politique de communication pour prévenir l'ingérence.
«On avait mis en place une politique de communication pour empêcher l'ingérence de certains élus», se souvient celui qui a été maire de Sherbrooke de 2017 à 2021. «Les élus peuvent questionner l’administration en place. Ça se fait facilement.»
«Mais il manque peut-être de la formation pour les nouveaux élus. Lorsqu’il y a un changement de gouvernance, il faut écouter l'administration pour savoir ce qui a été fait et ne pas tout changer.»
Le rapport sur l'ingérence et la microgestion au comité exécutif de la Ville de Sherbrooke portait sur l'année 2021 et 2022, rappelons-le. La période chevauche donc l’administration Lussier et celle de l’actuelle de la mairesse Évelyne Beaudin, rappelons-le.
Danielle Berthold
M. Lussier, qui s’intéresse encore à la politique municipale même s’il a renoncé à se présenter à la maire de Sherbrooke, a insisté sur l'importance de l'expérience dans l'administration municipale.
Pour former son comité exécutif, il s’était entouré de personnes d’expérience, dont la conseillère Danielle Berthold, a-t-il souligné lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
Steve Lussier a aussi déploré que cette dernière ne siège plus au conseil exécutif.
Ne voulant pas jouer les belles-mères, il a mentionné qu’il se concentre sur son entreprise dans le secteur industriel.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.