Une nouvelle Chaire de recherche sur la maladie de Lyme et les infections de l’Université de Sherbrooke émergentes vise à améliorer le diagnostic et les connaissances des professionnels de la santé sur cette maladie.
Selon son titulaire, le Dr Alex Carignan, microbiologiste infectieux au CIUSSS de l'Estrie - CHUS, «on veut développer des méthodes diagnostiques plus optimales qui vont permettre de capter davantage de patients qui ont la maladie», dit-il.
«On vise aussi à améliorer les connaissances du corps médical, des professionnels de la santé en général, parce qu'on se rend compte que, même si la maladie est avec nous depuis plus de 20 ans, il y a encore beaucoup de professionnels de la santé, comme des médecins et des pharmaciens, qui sont confrontés à cette infection-là et qui n'ont pas eu d'enseignements formels là-dessus dans leur cours de médecine.»
On constate que la maladie de Lyme est de plus en plus présente au Québec, notamment en Estrie.
Le Dr Carignan souligne l'importance de la formation d'une nouvelle génération de chercheurs et l'approche proactive nécessaire face aux infections transmises par les tiques.
«Comme un entrepreneur en construction»
La chaire a été lancée par l'Université de Sherbrooke et la Fondation du CHUS.
«Je suis le titulaire, mais ça va être un énorme travail d'équipe pour mener à bien les travaux de cette chaire. Je me vois un peu comme un entrepreneur en construction. On va chercher les meilleurs en fait, dans chaque domaine pour porter les projets», illustre-t-il, lors d’une entrevue à l’émission Que l’Estrie se lève.
«Par exemple, j'ai une connaissance dans le diagnostic de la maladie de Lyme. Par contre, je n'ai pas nécessairement une fine connaissance, une expertise de pointe en biologie moléculaire. On a ça à la faculté de médecine. On va avoir aussi un autre volet important dans la formation d'étudiants.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.