Les travailleurs et travailleuses en signalisation doivent suivre une formation plus poussée en santé et sécurité aux chantiers de construction.
Le Syndicat des Métallos en avait fait la demande au tribunal administratif du travail qui vient de statuer.
Selon Isabelle Fagon, vice-présidente de la section locale 9005 des Métallos, il s’agit d’un débat qui «traîne depuis longtemps.»
«On a clairement démontré que les signaleurs travaillent avec la machinerie et les travailleurs présents. Les panneaux indiquent clairement la présence de travailleurs et de signaleurs. Le Code de la sécurité vise tous les travailleurs et non des métiers spécifiques.»
Les signaleurs font partie intégrante des chantiers de construction, ajoute-t-elle.
«On demande au gouvernement de donner des pouvoirs supplémentaires aux comités paritaires, qui sont une instance neutre pour justement la vérification de conformité de chantier, l'inscription des entreprises, la confection des cours et formations, l'émission des cartes de compétence», dit-elle au micro de Midi Actualité.
Pour sa part, Jean-François Dionne, président de l’Association de travailleurs en signalisation routière, discute des implications de ce jugement, notamment en termes de coûts de formation et de sécurité sur les chantiers.
M. Dionne souligne l'importance de l'uniformisation des formations et de la reconnaissance des dangers inhérents aux chantiers routiers.
La formation se déroule sur quelques jours et coûte des centaines $, mentionne-t-il.
Écoutez les entrevues accordées à Martin Pelletier.