Les jeunes caquistes proposent de fixer à seize ans l'âge minimal pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux. L'objectif est d'en limiter les effets négatifs comme la cyberintimidation et les problèmes de santé mentale.
Mais comment mettre en place une telle loi? Est-ce la réelle solution? Aurélie Diep, présidente de la Commission de la relève de la Coalition avenir Québec, aborde le sujet, samedi, au micro d'Élisabeth Crête.
Elle explique d'abord que les jeunes caquistes en sont venus à la conclusion qu'une loi était nécessaire, car les conséquences de l’utilisation des écrans chez les jeunes, comme la cyberintimidation, le harcèlement, les problèmes de santé mentale ou encore la diminution de la socialisation, nécessitaient «une grande mesure mise en place».
«Notre proposition, c'est vraiment de mettre en place une vérification rigoureuse et obligatoire de l'âge pour ouvrir un compte sur les réseaux sociaux. Parce qu'en ce moment, l'âge minimal est fixé à treize ans, mais il n'y a aucun moyen de le vérifier. Puis ça pourrait être la responsabilité des plateformes de respecter la loi, parce qu'elles ont de l'argent, les programmeurs et les ressources pour appliquer cette loi-là. Sinon, on peut aller faire une vérification par une tierce partie. Puis finalement, ça pourrait être appliqué par une autorisation parentale.»
Écoutez Élisabeth Crête la questionner sur les disparités que pourrait causer cette loi si les parents sont responsables de valider l'âge de leur enfant...