Investissement Québec International a connu une année financière 2023-2024 record, marquée par des investissements directs étrangers de plus de 13 milliards $ au Québec.
De ce nombre, plus d'un milliard $ ont été investis dans la région de l'Estrie, selon Hubert Bolduc, président de l’organisme.
Le rôle d'Investissement Québec International vise l'attraction d'investissements et l'aide à l'exportation, en mettant en avant les secteurs de pointe du Québec, comme la technologie quantique et microélectronique à Sherbrooke.
«Le Québec n'est pas bon dans tout, mais le Québec a des secteurs dans lesquels il peut ambitionner à être parmi les leaders mondiaux», résume-t-il.
«Et la région de Sherbrooke, par exemple, en quantique, en microélectronique, peut revendiquer être parmi les meilleures destinations.»
Il attribue les résultats à la réforme d'Investissement Québec, à la réputation internationale du Québec dans certains secteurs, et à la qualité des talents recrutés.
«Une dose de testostérone»
Hubert Bolduc attribue le succès des investissements à certaines raisons. «La première, c'est une raison gouvernementale. Le gouvernement du Québec a décidé en 2009 de modifier le rôle d'Investissement Québec, puis de lui donner une sérieuse dose de testostérone et de nitroglycérine pour lui donner les moyens de ses ambitions. On a fusionné, intégré des partis de l'État québécois qui étaient éparpillés un peu et on a tout rentré ça d'Investissement Québec. Donc un mandat fort d'Investissement Québec», indique-t-il.
«Deuxièmement, c'est clairement le fait qu'encore une fois, le Québec dans certains secteurs est très attractif. Si on parle de la région de l'Estrie, en particulier dans le domaine quantique, puis dans le domaine de la microélectronique, qui sont deux zones d'innovation qui ont été créées par le gouvernement, c'est vraiment des secteurs dans lesquels, à travers le monde, on est excessivement bien perçus. Au même titre, par exemple, que l'aéronautique dans la grande région de Montréal ou de l'optique photonique dans la grande région de Québec.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.