Le Sherbrookois Jean-Sébastien Laplante, biologiste et propriétaire d'une maison acquise en juin 2022, refuse de couper son gazon.
Il garde une partie de son parterre pour favoriser la biodiversité et aider les insectes pollinisateurs.
M. Laplante a reçu un avis de non-conformité de la Ville de Sherbrooke et une amende de 322 $ pour avoir laissé pousser des plantes indigènes.
«Comme biologiste de profession, je suis bien au fait du déclin des insectes et des espèces et de la biodiversité en général. Je pense que, comme citoyen, c'est un petit geste que je peux faire, très simple, qui va favoriser l'implantation de nouvelles espèces floristiques et surtout aider pour les insectes pollinisateurs», argumente-t-il.
«Je laisse pousser au gré du vent, si les semences indigènes qui étaient en dormance dans le sol ou qui est implanté ailleurs, qui sont venues s'imprégner dans mon terrain,»
Un inspecteur s'est déplacé dans son secteur. Il a reçu un papier par la poste par la suite.
«C'est un avis écrit disant de me conformer. De couper l'herbe et de nettoyer le terrain parce que ce n'est pas propre. C'est de l'herbe», fait remarquer le citoyen du secteur Saint-Élie d’abord cité dans La Tribune.
Après avoir contesté l'amende en cour municipale sans succès, il a payé l'amende en juin 2023, mais prévoit de contester tout avis futur, arguant que le règlement municipal est faible et arbitraire.
La mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, semble ouverte à réévaluer la pertinence du règlement, ajoute-t-il.
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.
Source: Fournie