Des mesures ont été prises pour venir en aide aux personnes en situation d'itinérance en cette période de canicule.
Autant on les protège du froid l’hiver, autant il faut les prémunir de la chaleur extrême l’été, résume Gabriel Palotta, coordonnateur de la Table en itinérance à Sherbrooke.
«Je dirais que c'est un peu le même genre de principe qu'on applique pour n'importe quelle population vulnérable au niveau de la chaleur», dit-il.
«Les travailleurs de proximité de différentes équipes, les travailleurs de rue, vont souvent avoir des bouteilles d'eau pour en distribuer aux gens qu'ils rencontrent au fil de leur trajet. Mais en plus, la plupart de nos services où on accueille des gens pendant la journée ont l'air climatisé. Ça sert un peu de fraîcheur si on veut accéder à ces services. L'enjeu l'été, c'est sûr que la chaleur, il y a comme une limite qu'on peut atteindre de se déshabiller jusqu'à ce qu'on ait plus chaud, contrairement à l'hiver. C'est un peu le contraire. Mais on fait avec, parce que nos services sont ouverts pendant le jour et c'est le jour que c'est le pire. Alors que l'hiver, c'est le soir que c'est le pire et les services sont fermés. Donc, ce sont des enjeux différents, mais si la demande est plus élevée l'été. On s'arrange quand même beaucoup avec ce qu'on a déjà en place.»
On aimerait compter sur du personnel supplémentaire en cette période de canicule, ajoute M. Palotta.
Il mentionne que des partenaires s’ajoutent pour faire de la prévention. Des agents du Service de police de Sherbrooke ont effectué des rondes de prévention en ce sens, souligne-t-il.
«On est toujours en collaboration intersectorielle à Sherbrooke. Donc, je pense que cette alliance de partage d'informations pertinentes est la clé de notre succès», avance l’intervenant.
«On s'en sort sûrement mieux que la moyenne des régions aujourd'hui. Ce qui est dommage pour les autres régions, mais bien content pour nous.»
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.