Les grandes chaînes bien connues devraient se plier aux nouvelles exigences en affichage commercial.
Cela vaut pour les noms comme Burger King et Canadian Tire, croit Étienne-Alexis Boucher, président de la Société nationale de l'Estrie.
«Il faut tracer la ligne. Dans le cas d'un Burger King ou d'un Canadian Tire, ce sont des marques qui sont dans notre paysage économique depuis extrêmement longtemps. Mais à un moment donné, le législateur doit tracer la ligne. Je pense que c'est absolument nécessaire de faire un affichage prédominant en français et que Burger King ne veut pas devenir le Roi du hamburger», affirme-t-il.
«Il faut effectivement ajouter une dimension restaurant. La loi est appliquée à tout le monde. Mais pour l'ensemble des situations, on ne pourra pas se mettre à faire des actions pour Burger King, Canadian Tire et McDonald.»
Des amandes de 700 à 30 000 $
Les entreprises ont jusqu'au 1ᵉʳ juin 2025 pour se conformer, sous peine d'amendes de 700 $ à 30 000 $.
Selon M. Boucher, cette mesure vise à préserver le français face à l'anglicisation et assurer la vitalité de la langue française.
«Ce règlement porte aussi sur la disponibilité des manuels d'instructions ou des instructions que l'on peut lire sur les produits qui concernent aussi une part de sécurité des citoyens, pour ne pas dire des consommateurs et des consommatrices», dit-il.
«Pour bien utiliser un produit sécuritaire, il faut qu'il y ait des règlements pour s'assurer que les citoyennes et citoyens aient accès à l'ensemble de l'information dans leur propre langue. »
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.
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