La France est divisée entre l'extrême gauche et l'extrême droite, depuis le premier tour des élections législatives déclenchées par le président Emmanuel Macron.
Le parti présidentiel devenu minoritaire, les débats actuels se concentrent sur des sujets comme l'antisémitisme et le racisme, éclipsant les discussions sur des programmes politiques concrets, selon Mich Amossé, un résident du sud de la France.
«C'était complètement inattendu que le président fasse cette dissolution de l'Assemblée nationale. On s'est retrouvé plongé dans des débats qui n'étaient plus d'actualité puisqu'on continuait le mandat du président Macron. On se retrouve plongé dans un choix maintenant entre les deux extrêmes», analyse M. Amossé à Midi Actualité.
«Encore une fois, je préfère les mettre entre parenthèses puisqu'on est quand même dans un pays démocratique. C'est vraiment particulier parce que tous les jours il ressort des débats sur l'antisémitisme, le racisme et autres. Et on n'a plus beaucoup de débats sur un vrai programme.»
Le premier tour du vote a lieu le 30 juin, suivi du second le 7 juillet.
La population française n'était pas préparée à revoter si tôt après les élections européennes. Le Rassemblement national a gagné en popularité, constate Mich Amossé.
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.