Des centaines de citoyens du Québec sont privés d'eau potable alors que la province détient pourtant l'une des plus grandes réserves d'eau douce au monde.
Un avis d'ébullition est en vigueur depuis 2009 à Laverlochère-Angliers, une municipalité du Témiscamingue, rappelle Radio-Canada.
À La Marte, en Gaspésie, c'est depuis 24 ans que les citoyens doivent faire bouillir l'eau.
Des programmes mal adaptés
Joint à ce sujet, Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités, a indiqué que les programmes d'aide et de subventions sont mal adaptés pour les petites localités.
«On va se rendre compte à quel point cette ressource-là, il faut la protéger. On parle quand même de plus d'une vingtaine de municipalités qui n'ont pas d'eau potable», dit le maire de Sainte-Catherine-de-Hatley.
Des investissements majeurs sont nécessaires pour résoudre ces enjeux. Le gouvernement ainsi qu'un groupe d'ingénieurs travaillent avec les municipalités pour trouver des solutions.
La gestion de l'eau devient une priorité dans l'aménagement du territoire et la construction de nouvelles habitations.
Écoutez l'entrevue accordée à Marc Toussaint.