Le Service de police de Sherbrooke (SPS) entend appliquer les nouvelles dispositions concernant les véhicules motorisés sur la voie publique, dont les pistes cyclables.
Dès mercredi matin, des policiers ont pris connaissance des nouvelles interdictions afin de les faire observer le plus rapidement possible, indique le porte-parole Benoit Pellerin.
«D’avoir équipé nos policiers de vélos cette année prend tout son sens au fil du temps. On est rendus à trois escouades en soutien opérationnel et la sécurité des milieux. Les policiers sont déployés à vélo pour remarquer toutes sortes d'infractions, rencontrer les citoyens, les informer», mentionne-t-il lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Comme il y a de nouvelles directives, nos policiers sont déjà à pied d'œuvre ce matin pour prendre la nouvelle information et s'assurer de l'appliquer le plus rapidement possible.»
Une amende de 300 $ à 600 $
Rappelons que les véhicules motorisés qui ne portent pas de marque de certification en conformité aux Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) sont désormais interdits de circulation sur les chemins publics. Ces véhicules sont déjà interdits de vente et d'importation à l'état neuf au Québec en raison de l'absence de certification aux normes en vigueur.
Le Code de la sécurité routière prévoit une amende de 300 $ à 600 $ pour une personne qui est interceptée alors qu'elle roule sur le chemin public avec un véhicule interdit de circulation, a annoncé mardi la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ).
Trois escouades de policiers à vélo sont déployées pour émettre des avertissements et des constats d'infraction, notamment pour le non-port du casque sur les vélos électriques et l'utilisation d'écouteurs, qui sont interdits.
La police porte également une attention particulière aux trottinettes électriques, suite à un projet-pilote de la SAAQ.
Personnes en situation d'itinérance
«Les policiers vont parcourir les campements des personnes en situation d'itinérance, s'assurer que tout le monde va bien, qu'on peut donner des soins ou des services au besoin», ajoute M. Pellerin.
«On a des policiers qui sont allés dans la rue avec des petits équipements, comme des tournevis pour mettre les vélos à jour, pour des gens en situation d'itinérance qui ont de vieux vélos. Il faut s'assurer qu'il n'y ait pas de collisions ou de chutes à vélo.»
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy.