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Démantèlements de laboratoires clandestins

La Santé publique craint la hausse des surdoses mortelles

La Santé publique craint la hausse des surdoses mortelles
Jean-Sébastien Hammal / Cogeco Média

Les démantèlements de laboratoires clandestins à Drummondville et Dixville en Estrie par la GRC inquiètent les autorités médicales, alors qu’on remarque une augmentation des cas de surdoses liées aux opioïdes dans la région, notamment à Sherbrooke.

La direction de la Santé publique de l'Estrie lance un appel à la vigilance face à la présence de drogues dangereuses, telles que des mutagènes et des opioïdes comme le fentanyl. 

«Il y a eu des cas de surdoses mortelles plus récemment à Sherbrooke et les personnes décédées avaient consommé une drogue qui contient quelque chose qui vient de la même famille que le fameux protonitazene qui a été découvert en grande quantité dans les comprimés saisis», explique la docteure Mélissa Généreux.

«Il semble avoir une substance beaucoup plus dangereuse qui pourrait être en circulation dans les alentours.»

Mercredi, la GRC a indiqué qu’un laboratoire clandestin découvert à Drummondville la semaine dernière pouvait produire des drogues de synthèses en grande quantité.  Au dernier décompte, on avait dénombré plus d’un million de comprimés lors du démantèlement. 

Rappelons que trois autres résidences situées à Sherbrooke et Dixville ont également fait l'objet de perquisitions, en lien avec la contrefaçon de comprimés pharmaceutiques, présumés contenir du protonitazene, un produit 25 fois plus puissant que du fentanyl.

Mme Généreux insiste sur l'importance de la prévention, de l'utilisation prudente et de la reconnaissance des signes de surdose.

«Au début, on y met vraiment plus quelque chose de bien plus relaxé. Ça a vraiment plus un effet dépresseur sur le système nerveux. Le problème, c'est quand on en prend trop», dit-elle, invité sur les ondes du 107,7 Estrie.

«Ça fait que notre respiration va diminuer, jusqu'à aller en arrêt cardio-respiratoire. On s'endort, on perd conscience. Évidemment, ça peut diriger vers la mort.»

Archives

Source: Archives

Mélissa Généreux mentionne aussi que la collaboration entre les services de police, les organismes communautaires et les services de santé est essentielle dans ce domaine.

Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.

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