« Rien. C'est le calme plat. » L'état des négocations entre les chauffeurs des Autobus des Cantons et leur employeur Sogesco est figé, à moins de deux semaines de la rentrée scolaire.
Desservant la région de Sherbrooke, ces chauffeurs ont manifesté mardi devant les bureaux de Sogesco à Drummondville.
Au mois de juin, au terme de la précédente année scolaire, Sogesco avait soumis une offre refusée à 98 % par les employés. Après quoi, devant ce refus, Sogesco leur a imposé un lock-out, sans assurance-emploi.
Cette offre est « innaceptable, ridicule et manquait de respect envers les chauffeurs », martèle Josée Dubé, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics - CSN, qui représente les chauffeurs. Elle estime que Sogesco voulait les « punir » en employant ce type de méthode.
« Notre gouvernement répète toujours la même ligne : ''les chauffeurs méritent leur juste part''. Mais ils font absolument rien. »
« Ce sont les chauffeurs qui sont obligés de faire ce qu'il faut et de se tenir debout, solidaires. C'est franchement aberrant. C'est dégueulasse. »
Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.