Les établissements d'enseignement collégiaux ne doivent pas être oubliés, dans le long chantier de modernisation et de réfection des infrastructures scolaires au Québec.
D'ici 2032, la fréquentation des cégeps doit normalement augmenter de 15 %. Considérant la vétusté d'une bonne partie des établissements à travers la province, il faudrait travailler en prévention.
« Vous savez le réseau collégial, c'est souvent un peu le laissé pour compte. C'est pas le ministère de l'Éducation, c'est la ministre de L'enseignement supérieur qu'on voit beaucoup moins, par exemple, que le ministre Drainville. Après ça, bon, c'est pas des jeunes du primaire et du secondaire, donc on les voit comme des adultes. On s'occupe moins de notre réseau collégial, mais c'est tout aussi important », déplore Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).
M. Gingras dénonce par ailleurs la coupure de 400 millions imposée par le gouvernement Legault durant l'été, qui selon lui vient simplement aggraver le problème.
« [Le collégial], c'est près de 200 000 étudiantes et étudiants qui le fréquentent chaque année à travers le Québec. Dans un contexte aussi où on parle de vétusté à 65 % des cégeps, là. »
D'autre part, la CSQ annonçait mercredi devoir combler 171 postes de personnel de soutien dans les cégeps à la grandeur de la province, situation qui touche notamment le Cégep de Sherbrooke.
Écoutez l'entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.