Ottawa intervient dans le conflit de travail qui paralyse les chemins de fer au pays en imposant un «arbitrage exécutoire final».
Les 9300 employés du CN et du CPKC, qui étaient en lock-out depuis minuit jeudi, devront ainsi reprendre leurs activités.
Écoutez la chronique financière de Michèle Boisvert qui commente la décision du gouvernement fédéral.
«C'était une catastrophe, les chemins de fer. Il faut voir ça comme les artères de l'économie canadienne. C'est le sang qui circule. Tu fermes les artères, ça ne fonctionne plus. C'est l'asphyxie de l'économie canadienne. On parlait d'une baisse de 4 % du PIB, on s'en allait en récession directement et les pressions étaient terriblement fortes partout [...] Et on voit la rapidité avec laquelle le gouvernement a agi. On ne pouvait pas laisser ce conflit-là perdurer.»