La Santé publique du Canada encourage les parents à profiter de la rentrée scolaire pour faire vacciner leurs enfants
On souhaite prévenir des maladies comme la coqueluche et la rougeole.
Le Dr Benoit Heppell, du CIUSSS de l'Estrie CHUS, insiste sur l'efficacité et la sécurité des vaccins, rappelant que des maladies autrefois mortelles sont maintenant contrôlées grâce à la vaccination et à des mesures socio-sanitaires.
«Effectivement, on entend plus parler de ces maladies essentiellement parce qu'on vaccine. On a l'impression que c'est derrière nous, mais si on ne vaccine pas, on verrait resurgir ces maladies-là», analyse-t-il.
«La preuve, quand on voit des baisses de vaccinations, par exemple pour la rougeole ou la coqueluche, on se remet à avoir ces maladies, revenir la coqueluche. On en voit beaucoup depuis quelques mois.
Toutes les occasions sont bonnes de parler de vaccination, comme le retour à l'école, ajoute M. Heppell, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève lundi matin,
«Les enfants vont être enfermés dans des classes. Ils vont se fréquenter de façon rapprochée pendant toute l'année scolaire», souligne-t-il.
«La même chose avec les garderies. Ils sont plus à risque de se transmettre toutes sortes d'affaires. Un bon moyen de se prémunir, ça reste la vaccination. On a l'impression de parler de ça inutilement dans nos sociétés industrialisées, mais c'est encore tout à fait, à jour.»
Réticence de certains parents
Le Dr Heppell exprime sa surprise face à la réticence de certains parents à vacciner leurs enfants, malgré les preuves scientifiques et l'impact économique des maladies évitables.
Il aborde également le problème de la désinformation et de la méfiance envers la science, exacerbée par la pandémie de COVID-19.
700 cas
Les professionnels de la santé de l'Estrie reçoivent plusieurs questions concernant la vaccination sur la coqueluche, en cette rentrée scolaire.
La coqueluche circule beaucoup en 2024 et plusieurs centaines de cas ont déjà été identifiés en Estrie depuis le début de l’année.
La maladie peut amener d'autres complications comme les otites et la pneumonie
En juin, on comptait un peu plus de 700 cas en Estrie.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
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