Le ministre de l'Innovation du Canada, François-Philippe Champagne, commente plusieurs sujets d'actualité entrevue avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Il défend notamment la décision de son gouvernement d'imposer des tarifs douaniers de 100% sur les véhicules électriques chinois.
«Quand il y a de la concurrence déloyale, il faut agir [...] À un moment donné, si les gens ne respectent pas les règles, eh bien là, il faut agir. Il y a comme une obligation morale aussi d'agir [...] Non seulement on veut protéger nos travailleurs, nos travailleuses, mais là, dans le domaine automobile, c'est toute une industrie aussi. Les Américains ont mis des tarifs et les Européens aussi.»
«Il y a certaines choses dans des chaînes d'approvisionnement moins stratégiques où on accepte qu'il y ait évidemment des produits chinois qui rentrent [au Canada] comme nous, on exporte en Chine. Mais quand vous pensez aux semi-conducteurs, aux minéraux critiques, il faut regarder au deuxième degré. La Chine n'est pas arrivée là par hasard...»
Le député de Saint-Maurice-Champlain aborde également l'avenir de l'industrie des batteries au Québec, les investissements pour avoir assez de minéraux critiques et la vision économique du Canada.
Il réaffirme que Justin Trudeau sera le chef du Parti libéral du Canada (PLC) à la prochaine élection et reconnaît qu'il a songé à se lancer dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ).
«On ne peut pas être sur deux antennes en même temps. Moi, j'ai dit que ma façon d'aider le Québec, c'est d'être à Ottawa, puis d'avoir une voix forte.»