Antoine Tardif, maire de Victoriaville, peut espérer accéder aux postes les plus prestigieux de la politique québécoise et canadienne.
Pour Alain Rayes, député indépendant de Richmond-Arthabaska et ami personnel de M. Tardif, le voit même un jour devenir premier ministre du Québec ou du Canada.
Sur les ondes du 107,7 Estrie mardi matin, M. Rayes n’a pas tari d’éloges pour celui qui vient de renoncer à se porter candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec.
«Il faisait le saut au provincial. J'allais tenter du mieux que je pouvais de lui donner un coup de pouce. C'est quelqu'un qui a toujours été là pour moi», dit-il.
«Je vous fais une prédiction: un jour, il sera premier ministre du Québec ou du Canada. Cette personne a des qualités exceptionnelles, travaillant, persévérant, rigoureux, extrêmement cohérent et a une vision de la politique qui est très proche de la mienne. Donc, je pense que ce n'est qu'un pas de côté qu’il fait. Tôt ou tard, il va tenter sa chance au niveau provincial ou fédéral.»
Seulement 34 ans
À seulement 34 ans, M. Tardif a encore plusieurs années devant lui pour tenter sa chance en politique sur les paliers supérieurs, ajoute Alain Rayes.
«Le gros avantage d'Antoine, c'est qu'il y a du temps à cause de son âge. Je vous confirme qu’il a toutes les qualités nécessaires pour pouvoir atteindre les plus hauts sommets au niveau politique», assure-t-il.
«Si son énergie est toujours là, le goût et la passion.»
Des élections
Le député indépendant de Richmond-Arthabaska a pris quatre semaines de congé pour se ressourcer et décrocher. Il exprime une certaine nostalgie pour l'esprit de camaraderie des caucus, mais se concentre désormais sur des dossiers locaux.
Le déclenchement d'élections fédérales est possible, ajoute Alain Rayes. Des élections partielles sont prévues en septembre au Manitoba et au Québec.
En cas de défaite du Parti libéral du Canada, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, aura deux options.
«Mes contacts me disent que ça ne va pas très bien pour les libéraux fédéraux. Advenant une défaite, je pense qu’il va rester deux options à Justin Trudeau: ou bien il démissionne et crée une élection partielle, une élection à la chefferie. On va se rendre à la fin du mandat, donc à l'automne 2025, dans un an. Ou bien Justin Trudeau dit tant pis je fonce, puis je m'en vais en élection tout de suite, à l'automne», anticipe Alain Rayes.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.
Source: Archives PC