La Coalition avenir Québec (CAQ) sort-elle affaibilie du départ du «superministre» Pierre Fitzgibbon?
Écoutez Jean-Marc Léger, président de la firme de sondage Léger 360, analyser les conséquences du départ de Pierre Fitzgibbon.
M. Léger estime que sa démission «déstabilise» le gouvernement et risque d'entraîner une «cascade» d'élections partielles.
Le sondeur rappelle que, malgré les hommages que plusieurs collègues et personnalités lui ont rendus, le député de Terrebonne n'avait pas une bonne cote d'appréciation auprès des Québécois.
«Aujourd'hui, on en fait une idole. Mais dans la population [...] 24% des Québécois avaient une bonne opinion de Pierre Fitzgibbon; 44% en avaient une mauvaise. J'ai rarement vu un politicien aussi mal-aimé. Plus mal-aimé que lui, c'est Éric Duhaime avec 58% des gens qui ne l'apprécient pas. C'était le 10ᵉ ministre le plus populaire du gouvernement. Mais c'est davantage le poids qu'il a, l'importance qu'il a dans le gouvernement, qui va déstabiliser et qui va provoquer une cascade de changements.»
Christian Dubé pour le remplacer?
Selon Jean-Marc Léger, Pierre Fitzgibbon sera remplacé rapidement.
«C'est écrit dans le ciel que c'est Christian Dubé qui sera nommé à l'Économie. Ça, c'est une prédiction personnelle. C'est pas basé sur des sondages, mais c'est basé sur l'expérience. C'est le seul qui a le profil assez fort pour gérer ça.»
Parmi les autres ministres qui pourraient hériter de ses superpouvoirs, le chroniqueur politique Jonathan Trudeau avançait pour sa part le nom de Christine Fréchette, mercredi matin, à l'émission de Patrick Lagacé.