Une lueur d’espoir se pointe pour les personnes qui ont été piquées récemment par une tique en vue de la prévention de la maladie de Lyme.
Le Dr Alex Carignan, microbiologiste infectiologue et titulaire de la chaire de recherche sur la maladie de Lyme et des infections émergentes à l'Université de Sherbrooke, annonce le lancement d'un projet de suivi pour les personnes piquées par une tique depuis moins de sept jours.
Ce projet vise à étudier l'efficacité des traitements préventifs et les facteurs d'infection.
Très important, on doit conserver la tique, clame le spécialiste, invité sur les ondes du 107,7 Estrie lundi matin.
«Ils peuvent nous contacter en fait, puisqu'on va faire un suivi de ces patients, on va tester à la fois la tique, à la fois le patient à plusieurs points dans le temps pour mieux comprendre», note-t-il.
«Par exemple, il y a plusieurs éléments qu'on va étudier, entre autres, qu'est-ce qui fait que certaines personnes s'infectent ou non? Quelle est l'efficacité des traitements préventifs qui sont utilisés contre la maladie de Lyme? Donc, c'est un projet qui débute dès maintenant.»
On doit conserver la tique dans un petit contenant de plastique sec, en évitant d’utiliser les sacs de type Ziploc.
«Les tiques ont tendance à se dégrader à l'intérieur de ça», dit M. Carignan.
Il mentionne également des avancées dans le diagnostic de la maladie de Lyme et l'intérêt croissant pour la recherche sur les nouvelles infections transmises par les tiques, en contexte de changements climatiques qui étendent la saison des tiques.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastian Hammal.