Le 5 octobre, un barrage routier sera mis en place à Sherbrooke de 8 h 30 à 15 h 30 pour collecter des fonds pour les maisons de jeunes.
Marie-Andrée Prévost Boisvert, coordonnatrice à la Maison Jeunes-Est, explique l'importance des maisons de jeunes comme troisième lieu pour les adolescents, offrant des activités de prévention et d'éducation.
«L'adolescence a toujours été difficile. C'est une période où on doit s'adapter à plein de choses. Ces dernières années, on a demandé à nos jeunes de s'adapter à un rythme qui est hyper rapide», plaide-t-elle, invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Les maisons de jeunes sont importantes parce que c'est le troisième lieu pour les jeunes. Ils ont la maison, ils ont l'école. Maintenant, ils ont besoin d'un endroit neutre pour pouvoir échanger, discuter de leurs enjeux, passer du temps avec leurs amis et surtout avoir accès à des activités de prévention et d'éducation et tout ce qu'on offre dans les maisons de jeunes à Sherbrooke.»
L'objectif est de récolter environ 60 000 $ pour soutenir ces activités, en complément du financement gouvernemental insuffisant.
Des passions
Elle souligne aussi le rôle des maisons de jeunes dans l'écoute et le soutien des jeunes en difficulté.
«On en a qui vont très bien. Des jeunes qui ont des passions, qui ont des intérêts, qui sont stimulés et motivés», dit-elle.
«Le décrochage scolaire fait partie des enjeux qu'on va traiter. On s'inquiète tout le temps pour la santé mentale de nos jeunes. Mais au-delà des troubles et des difficultés qu'on colle comme étiquette à nos adolescents dans les derniers temps, l'adolescence, c'est beaucoup d'adaptation. Quand on vieillit, on a tendance à l'oublier.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.