Les pratiques du ministère des Forêts du Québec nuisent au développement de la production de sirop d'érable.
Joël Vaudeville, porte-parole des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, a exprimé ses inquiétudes à ce sujet lundi matin, lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
M. Vaudeville poursuit en critiquant le gouvernement de la CAQ pour ne pas prioriser les besoins agricoles et pour la gestion des forêts publiques, qui favorise l'industrie forestière au détriment des producteurs de sirop d'érable.
Écoutez l'entrevue accordée par Joël Vaudeville, des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, à l'animateur Jean-Sébastien Hammal.
«On n'a pas le cœur à la fête du côté des producteurs acéricoles. On a un gouvernement devant nous qui se dit nationaliste, un gouvernement des régions. Mais de notre point de vue, on ne peut pas être nationaliste. On ne peut pas être au gouvernement des régions lorsqu'on met des bâtons dans les roues au produit national des Québécois qu'est le sirop d'érable. C'est le cas actuellement.»
«Le gouvernement a la responsabilité des forêts publiques. Les forêts publiques appartiennent à tout le monde. Donc, le gouvernement a la responsabilité de maximiser ses bénéfices pour le plus grand nombre, que ce soit du côté des retombées économiques, sociales et environnementales.»
Il souligne la forte demande internationale pour le sirop d'érable et demande au gouvernement 25 000 hectares de forêt pour des projets à court terme et 35 000 hectares pour le moyen terme, tout en respectant le potentiel agricole des terres.
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