Le nombre de classes modulaires dans les écoles du Québec est passé de 250 à 1600 en six ans, selon La Tribune.
Selon David Raymond, président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie (SEE), il y a des avantages et des inconvénients à ce type de classe.
En Estrie, aucun élève doit sortir à l'extérieur de l'école pour se rendre dans les classes modulaires, assure-t-il.
Écoutez l’entrevue accordée par David Raymond, du SEE, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
«La classe est très intéressante. Il y a l'air climatisé, les tableaux interactifs, les nouveaux pupitres, ce que l'on voit très peu dans nos écoles. Mais c'est souvent ce qui est autour qui cause problème. On ne pense pas à ajouter des salles de bain. On ne pense pas à ajouter des casiers. Ajouter des élèves, c’est ajouter des enseignants. Donc, il y a aussi des enjeux pour être en mesure d'accueillir de nouveaux profs dans le salon du personnel.»
M. Raymond exprime des inquiétudes sur la durabilité et le coût à long terme de ces solutions temporaires, ainsi que sur la planification face à l'augmentation constante des élèves.
«On se tourne vers des classes modulaires qui sont souvent une solution plus rapide et moins coûteuse à court terme. Mais je ne suis pas certain qu'à moyen long terme, c'est moins coûteux», dt-il.
Il mentionne également les défis liés à l'intégration des élèves avec des besoins spéciaux et la pénurie d'enseignants.