Le secteur de l'aluminium sera possiblement moins touché que certains autres par les impacts des tarifs douaniers de 25% officiellement imposés au Canada par le président américain le samedi 1er février. Effectivement, les contrats ratissés dans cette industrie spécifient qu'en cas de tarifs, le client doit en absorber la totalité.
Jean Simard, président et chef de la direction de l'Association de l'aluminium du Canada (AAC), explique le tout, dimanche, au micro d'Élisabeth Crête.
«Ça fait partie de la réalité de la chaîne de valeur de l'aluminium entre les deux pays. On ne peut pas changer de client du jour au lendemain parce que c'est un produit dédié selon des spécifications. Donc, en contrepartie, le client doit protéger sa relation contractuelle en assumant tout tarif, taxe, et les autres frais du genre qui pourraient survenir durant la durée de vie de l'entente contractuelle.»
Écoutez Jean Simard expliquer pourquoi il serait difficile pour les Américains de conclure rapidement de nouveaux contrats dans cette industrie.