Est-ce que le journal sherbrookois La Tribune sera «absorbée» par La Presse? Cette option fait suite à une étude sur les partenariats potentiels entre le quotidien montréalais et les groupes des Coops de l'information régionale.
Les employés de La Tribune, informés récemment, sont partagés sur cette perspective, craignant des pertes d'emplois et la dilution de l'information régionale, dit Karine Tremblay, présidente du syndicat des employés du journal de la rue King Ouest.
Écoutez l’entrevue accordée par Karine Tremblay, du syndicat des employés de La Tribune, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Des discussions sur un plan de redressement sont prévues, visant à préserver les emplois et à maintenir une information régionale forte, ajoute-t-elle, invitée lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«Il y a cette option et il y a l'autre option qui est celle du redressement des coops. C'est-à-dire que ce qu'on a appris vendredi, c'est que le statu quo n’est pas vraiment une option. Il faut qu'on prenne une voie ou une autre. On est à un carrefour. Et puis, il faudra voir comment les choses se dessinent comme syndicat. Ce qu'on souhaite, c'est protéger le plus d'emplois possibles aux meilleures conditions possibles.»
Karine Tremblay souhaite que le nom La Tribune ne disparaisse pas étant une institution plus que centenaire, un média très ancré dans son milieu.
«Pour l'instant, c'est une réponse à laquelle je n'ai pas de réponse précise», répond-elle.