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Bébé enlevé à sa mère 48 heures après sa naissance

«Je suis vraiment fâchée, j'ai vraiment de la peine, j'ai le coeur démoli»

«Je suis vraiment fâchée, j'ai vraiment de la peine, j'ai le coeur démoli»
Un berceau vide... / Pod / Abode Stock

Un papier de Mylène Moisan dans le quotidien Le Soleil a beaucoup fait jaser. Notre chroniqueuse Katia Gagnon l’a aussi évoqué sur nos ondes.

L'histoire est celle d'une mère qui s’est fait retirer son bébé 48 heures après sa naissance par la DPJ en octobre 2022 sous de faux prétextes de troubles de personnalité et de négligence.

Cette dernière a décidé de prendre la parole pour raconter sa version des faits et pour dénoncer certaines façons de faire de la DPJ.


Écoutez celle que Philippe Cantin désigne comme étant «Céline», afin de protéger son anonymat, dont le bébé naissant a été retiré par la DPJ en 2022.


A-t-elle eu des nouvelles de son enfant?

«Pas depuis mai dernier, dit-elle. Aucune nouvelle. Sauf que moi, j'écris à l'intervenante pour en avoir. Mais c'est toujours vague. Là, ça prend tout pour avoir une photo...»

Comment s'est-elle fait enlever son bébé?

«Je suis allée à l'hôpital pour accoucher de mon bébé avec ma mère. J'ai eu mon bébé. Tout allait bien. J'allaitais. Le lendemain de mon accouchement, j'ai eu la visite de l'intervenant qui, pendant ma grossesse, me disait de ne pas m'inquiéter, que ce n'était pas la même situation que les autres enfants, que j'étais bien partie, que j'avais fait des beaux changements (dans ma vie) et de continuer.


«Ce même intervenant, il est débarqué à l'hôpital avec une autre intervenante et deux agents de sécurité au deuxième jour de naissance de mon bébé. Dans le fond, ils m'ont dit: "On va juste évaluer. Puis tu sais, inquiète-toi pas". Puis, ils sont partis et ils sont revenus avec les agents de sécurité pour venir chercher mon bébé pendant que j'allaitais pour un risque de négligence, soi-disant. [...] Que j'avais un trouble de santé mentale, entre parenthèses, TPL. Mais moi, je n'ai jamais eu de diagnostic. Aucun diagnostic dans le fond de trouble de santé mentale.»

Quel est le sentiment qui l'habite aujourd'hui?

«Je suis fâchée. Je suis vraiment fâchée, j'ai vraiment de la peine, j'ai le coeur démoli. Avant d'avoir mon bébé, j'ai vraiment tout fait pour ne pas que ça arrive. J'ai vraiment tout fait pour être dans un bon environnement pour quand le bébé allait arriver, ça allait être correct.»

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