Les banques alimentaires du Québec anticipent déjà les coups difficiles face à l'augmentation des tarifs douaniers qui menacent le Canada. Moisson Estrie est préoccupé par la crise tarifaire et les pertes d’emplois qui pourraient en découler.
L’organisme appréhende une augmentation marquée de la demande dans la région si le président américain Donald Trump va de l'avant avec des tarifs douaniers sur les produits canadiens.
Jusqu'à 100 000 emplois seraient menacés.
Une étude réalisée à l'automne dernier par une firme économique prévoyait déjà une hausse de la demande d'aide alimentaire pour les trois prochaines années, indique Christian Bibeau, directeur général de Moisson Estrie.
Écoutez l’entrevue accordée par Christian Bibeau, de Moisson Estrie, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
À la fin de l'année, Moisson Estrie aura atteint cinq ans plus tôt ses prévisions de demande d'aide alimentaire.
«On a terminé une planification stratégique sur cinq ans. On a terminé ça en janvier dernier. On est déjà en avance où on pensait être. Dans cinq ans, on va être à la fin de l'année probablement.»
Moisson Estrie, qui aide les familles pour des périodes de 7 à. 10 jours, doit accélérer ses efforts pour répondre à cette demande croissante et anticiper une récession potentielle.
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