Les sondages, par définition, sondent l'opinion. Et ceux qui sondent le potentiel résultat d'une élection fédérale au Canada entre le libéral Mark Carney et le conservateur Pierre Poilievre ne donnent pas tous le même son de cloche.
Écoutez Dimitri Soudas commenter les récents sondages, ainsi que la campagne électorale qui sera rapide, selon lui, après la nomination de Mark Carney comme chef parti libéral et premier ministre le 9 mars.
«On arrête de regarder les sondages pour les prochaines semaines. Pourquoi? Deux raisons. Premièrement, Mark Carney n'a pas encore gagné la course à la chefferie. Il va la gagner. Il n'est pas encore premier ministre, mais il le deviendra. Alors, on va faire une pause sur les sondages parce qu'il y a trop d'inconnues, trop de données qui ne sont plus crédibles. Pourquoi? Parce que l'homme, Mark Carney, doit s'asseoir derrière le bureau du premier ministre», dit Dimitri Soudas.
Et ce dernier pense que la campagne électorale sera déclenchée très tôt après la nomination de Carney, probablement le 16 mars.
«L'histoire va se répéter. Qu'est-ce que je veux dire par ça? Pierre Elliott Trudeau, en 1968, devient chef libéral, ne fait aucun changement dans son cabinet ministériel et déclenche une élection immédiatement. Je pense que Mark Carney va garder exactement le même cabinet ministériel. Il va déclencher une élection le 16 mars. Cinq semaines plus tard, nous allons avoir un premier ministre élu, soit Mark Carney, soit Pierre Poilievre.»