Les acériculteurs continuent de réclamer un meilleur accès aux terres publiques.
Ils ne comprennent pas pourquoi Québec autorise les entreprises forestières à couper des érables matures sur les terres publiques.
La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina doit intervenir pour protéger la ressource. Cela est une question de survie, selon Jonathan Blais, président des Producteurs et productrices acéricoles de l'Estrie.
«Au Québec, nos gouvernements ont pris soin de protéger nos érablières en terres privées par le zonage agricole. Mais dans le domaine de l'État, il n'y a pas de règles. C'est la règle de l'industrie qui nous a menés historiquement d'une crise à une autre et d'une rupture de stock à une autre rupture de stock. Donc on est inquiet avec raison.»
M. Blais a souligné la rentabilité supérieure de la production de sirop d'érable comparée à la récolte ligneuse, malgré les défis posés par les pratiques industrielles actuelles.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.