Des parents vont jusqu’à réserver une place dans plusieurs camps différents pour leur enfant et en choisir un seul, selon l’envie du moment, à l’été.
Éric Beauchemin, directeur général de l'Association des camps du Québec, dénonce cette tendance des annulations de dernière minute dans les camps de vacances.
Écoutez l’entrevue accordée par Éric Beauchemin, de l'Association des camps du Québec, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
Le phénomène du «no-show » est observé à travers le Québec et est en croissance, dit-il.
«On l'entend de plus en plus, il manque de places. Des gens se lèvent tôt pour avoir leur place rapidement. Dès qu'il y a une ouverture des inscriptions dans une région, les gens réservent leurs places. Ils n'ont peut-être pas encore l'annonce de leurs vacances estivales, mais ils ne vont peut-être pas non plus prévenir le camp rapidement lorsqu'ils les ont. Ça fait qu'on a des places qui sont perdues.»
M. Beauchemin souligne l'absence de pénalités légales pour ces annulations, ce qui entraîne des pertes financières significatives pour les camps.
Il mentionne également des discussions avec l'Office de la protection du consommateur pour envisager des mécanismes qui décourageraient cette pratique.