Deux incidents impliquant des autobus scolaires transportant des élèves du primaire soulèvent des failles dans les protocoles actuels d'intervention.
Joint à ce sujet par le 107,7 Estrie, Donald Landry, directeur des communications au Centre de service scolaire de la Région-de-Sherbrooke, a voulu commenter, même si les accidents ne se sont pas produits sur son territoire et que le CSRS mène indépendamment ses démarches notamment quant à la géolocalisation.
Les communications, en cas de retard important, peuvent se faire à l’aide de walkie-talkie, dit-il.
«C'est important de distinguer les incidents des accidents dans toute situation, à partir du moment où, qu'on soit dans l'incident ou dans l'accident, on accuse un retard sérieux, le chauffeur va communiquer avec son répartiteur. Le répartiteur va nous informer via le transporteur. Il y a quand même une chaîne ou une cascade de différentes étapes. On est dans une approche ou dans un modèle qui date peut-être de plusieurs années, autant à Granby que chez nous, que partout au Québec. La plupart des entreprises de transport scolaire et les centres de services scolaires fonctionnent sur un modèle peut-être un peu archaïque.»
M. Landry est d’avis qu’il y a nécessité d'améliorer la géolocalisation et la communication en temps réel dans les transports scolaires.
De récents événements, rapportés par La Voix de l’Est, ont eu lieu sans intervention policière ni notification aux parents et les autorités là-bas plaident pour une modernisation des moyens de communication.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.