Le premier ministre n'avait plus le choix de déclencher une enquête publique sur le fiasco de SAAQclic, selon le Parti québécois.
François Legault a demandé au Secrétaire général du gouvernement de préparer un décret pour lancer une enquête publique et indépendante dans les meilleurs délais. Les partis d'opposition réclamaient la tenue d’une telle enquête depuis plusieurs jours.
Joël Arseneau, député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, a souligné l'importance de la transparence et de la collaboration du gouvernement dans cette affaire, en particulier avant les élections de l'année prochaine.
«Le premier ministre n'avait plus le choix. Sa ligne de défense était tombée depuis la semaine dernière, alors qu'il disait “On n’était au courant de rien, nous avons été bernés”. Évidemment, les messages d'indignation suivaient. Il a concédé que M. Caire avait un rôle à jouer. Il a quitté le cabinet et les révélations de la fin de semaine, et même d'aujourd'hui, sont à l'effet que le conseil exécutif, donc le ministère du premier ministre, était bien au courant des dépassements de coûts et des risques que l'on courait, a lancé la plate forme en février 2023.»
M. Arsenault a également évoqué un problème de culture au sein de l'appareil gouvernemental concernant la gestion des transitions numériques.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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