À ce temps-ci de l’année, il est normal d’apercevoir des animaux sauvages dans les secteurs urbains, comme l’orignal présent dans le secteur de Rock Forest mardi matin.
Le cervidé s’est baladé notamment près de la 410, rappelons-le.
Il s’agit d’une présence courante en début avril, selon Steeve Côté, professeur à l'Université Laval.
M. Côté explique que les orignaux, confinés et à la limite de leurs ressources en hiver, se déplacent à la recherche de nourriture dès la fonte des neiges.
On doit toutefois demeurer sur nos gardes, dit-il.
«C'est toujours un animal qui est quand même assez imposant. Il ne faut pas s'approcher trop près parce le comportement est toujours imprévisible. Les femelles n’ont pas de jeunes encore. C'est souvent des jeunes animaux qui vont sortir et se promener comme ça, donc il n'y a pas vraiment de danger tant qu'on ne s'approche pas trop près.»
Des tiques
Par ailleurs, Steeve Côté met également en lumière un problème croissant de tiques d'hiver affectant les orignaux depuis 2002, particulièrement en Estrie.
Ce phénomène peut causer une mortalité élevée chez les jeunes et affecter le comportement des animaux.