Des défis liés à la pénurie de main-d'œuvre touchent le secteur touristique, notamment en Estrie.
Véronique Tremblay, présidente-directrice générale de l'Association de l'hôtellerie du Québec, souligne les difficultés à renouveler les permis de travail pour les travailleurs étrangers temporaires.
Les régulations du gouvernement fédéral limitent à 10% la proportion de ces travailleurs dans les entreprises.
« On aimerait pouvoir les renouveler, les garder parce qu'ils sont précieux, ils sont appréciés, ils sont bien au fait de notre culture et sont maintenant formés. Donc, ils ont vraiment toutes les qualités et sont bien établis, souvent même avec leur famille. »
Mme Tremblay croit également que cette situation risque de provoquer des ruptures de service durant la saison estivale.
Demande accrue
Pour sa part, Guillaume Tremblay, premier vice-président de l'Union des municipalités du Québec et maire de Mascouche, poursuit en appuyant qu'il y a une demande accrue de tourisme local.
Selon lui, ces nouvelles réglementations menacent la vitalité économique des régions.
« Avec tout ce qui se passe du côté américain, beaucoup de personnes au Canada et au Québec décident de [passer leur temps dans les régions du Québec cet été]. Mais ça crée une réalité où il va possiblement manquer des employés. [...] Il y a plusieurs entreprises en région qui commencent à être très en danger. »
Il souligne l'importance d'adapter les politiques aux réalités régionales spécifiques pour atténuer ces problèmes.