Deux visions s’affrontent à la suite de la réforme dans le calcul des augmentations de loyer au Québec, une première depuis 1981.
Mario Mercier, porte-parole de l'Association des locataires de Sherbrooke, critique cette réforme, la considérant défavorable pour les locataires à long terme.
«Je pense que ce n'est pas une bonne nouvelle pour les locataires. En gros, c'est que l'augmentation qui était proposée cette année était une des plus élevées depuis 30 ans. C'est que la façon de calculer le gouvernement disait on ne peut rien faire. C'est déjà inscrit. Il y a déjà un calcul qui a été adopté.»
Prévisibilité des coûts
Pour sa part, Martin Messier, président de l'Association des propriétaires du Québec, la trouve simplifiée et bénéfique pour la prévisibilité des coûts.
«On a eu un gouvernement qui a nettement favorisé le droit des locataires dans les différentes réformes. On parle encore de plusieurs modifications, l'abaissement de 70 ans à 65 ans pour la protection contre les reprises de possession du logement, le moratoire sur les changements d'affectation, agrandissement substantiel, il y a vraiment eu des actions du gouvernement.»
La réforme prendra effet l'année prochaine. Cette nouvelle méthode se basera sur l'indice des prix à la consommation (IPC) et une moyenne mobile sur trois ans, rappelons-le.