Une résidente d’une maison pour femmes victimes de violence conjugale a été recrutée par un proxénète.
L’histoire déconcertante a été révélée au grand jour quand Jean-François Piché, un Montréalais de 29 ans, a plaidé coupable à des accusations de proxénétisme et de non-respect d'une ordonnance du tribunal.
Il avait recruté une femme vulnérable près d'un centre d'hébergement à Montréal.
La victime, initialement séduite, a été forcée à se prostituer chez Piché, subissant des violences qui l'ont menée à l'hôpital, selon La Presse.
Choquée
Louise Riendeau, porte-parole du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, se dit choquée d’entendre une histoire pareille.
«Je ne comprends pas comment ça pourrait se passer. Que ce soit une maison où les femmes vont en premier ou que ce soit une maison de deuxième étape, c'est des maisons qui, en raison de la problématique même de la violence conjugale, sont très sécurisées. Alors, il n'y a aucune maison que je connaisse où vraiment ça pourrait se passer.»
Mme Riendeau mentionne que la situation peut illustrer le besoin de financement pour renforcer la protection des femmes vulnérables.