Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a mis à exécution sa menace de grève dans les 13 réserves fauniques de la Sépaq.
En raison de l’absence de progression suffisante à la table de négociation, ses membres ont déclenché trois journées de grèves.
Les séances de négociations des derniers jours n’ont pas permis de bonifier suffisamment les offres de l’employeur pour éviter la tenue de ces premières journées de grève. Ce premier débrayage aura un impact majeur sur les activités de pêche qui débutent dans les réserves fauniques, dit Frédérick Dagenais, président régional du SFPQ, invité sur les ondes du 107,7 Estrie.
«C'est pour ça qu'on a choisi cette fin de semaine. Ça a de l'impact à ce niveau-là. Les gens sont prêts à venir pêcher, puis là, ben oui, on a un peu bousillé la fin de semaine.»
Avec des salaires entre 16 et 17 dollars de l’heure, les membres sont prêts à aller jusqu’au bout pour améliorer leur sort, jure-t-il.
Rappelons que les travailleuses et les travailleurs se sont prononcés à 88,8 % pour exercer des moyens de pression lourds pouvant aller jusqu’au déclenchement d’une grève générale illimitée au moment opportun.
La convention collective pour quelque 2500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq est échue depuis plus d’un an, soit le 31 décembre 2023.