La tension est à son comble au Moyen-Orient. Lors de sa chronique, Charles-Antoine Miette revient sur l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, amorcée le 13 juin par des frappes israéliennes visant à freiner le programme nucléaire iranien, un programme officiellement civil, mais soupçonné depuis longtemps de visées militaires.
Quelques jours plus tard, Donald Trump, désormais de retour au pouvoir, a lancé un ultimatum de deux semaines à l’Iran, avant d’ordonner des frappes américaines sur trois sites nucléaires en appui à Israël. Une démonstration de force qui rappelle, selon Charles-Antoine Miette, la politique du «bâton» chère à Trump, en contraste total avec l’approche diplomatique d’Obama ou le désengagement de Biden.
Alors que Téhéran rejette toute possibilité de négociation, Trump évoque un possible changement de régime. La situation reste volatile, d’autant que plusieurs experts estiment que l’Iran conserve toujours le savoir-faire pour relancer son programme nucléaire malgré les frappes.
En toile de fond, le jeu des alliances se dessine: les États-Unis et Israël d’un côté, un Iran isolé… mais potentiellement soutenu par la Chine ou la Russie. Pendant ce temps, le Canada et d’autres pays appellent à la désescalade, tandis que plusieurs voix aux États-Unis critiquent la légalité des frappes menées sans consultation du Congrès.
Écoutez l'entrevue accordée à l'animateur Steve Roy.